Un tome et l'autre pas

05/06/2018

Du film au livre, c'est chose rare en ce qui me concerne. Humeur, état d'esprit du moment, peut-être ; sujet et écriture, peut-être aussi. L'alchimie qui fait qu'on aime ou pas un livre n'est jamais complètement déchiffrable car sujette à trop de variables et de paramètres.

Toujours est-il que de ce roman abandonné avant la 100e page, Albert Dupontel a fait une féérie. Merci à lui d'avoir vu entre les lignes d' « Au Revoir Là-Haut » ce que je n'avais pas su lire. Je lui dois également de m'avoir guidée vers une lecture géniale ! Parce qu'émue par son film, j'ai voulu en lire la « suite », « Couleurs de l'incendie » m'a captivée. Cette histoire je l'ai dévorée avec la frénésie d'avancer mêlée au regret de finir qui accompagne le compagnonnage des vrais « page-turners ».

Deux étrangetés ici.

- C'est la première fois - en tout cas, je n'ai pas mémoire d'autres cas récemment - que la pellicule me conduit au papier, l'image aux mots.

- De même, je n'ai pas le souvenir d'avoir réagi si différemment à la lecture de deux tomes d'une même œuvre, délaissant l'un et dévorant l'autre.

Que réserve le 3 ?